Forum test
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

Partagez|

Kristen&Léo ♣ Death in her hands

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité Invité
MessageSujet: Kristen&Léo ♣ Death in her hands Kristen&Léo ♣ Death in her hands I_icon_minitimeDim 27 Mai - 10:22

Kristen&Léo ♣ Death in her hands Tumblr_m4p95wozTW1r3ymhto1_500

Léo tendit le bras, il avait pris cette habitude à présent … C’était ridicule mais à force de dormir avec Evannah, il avait commencé à développer certains réflexes ! Le matin, il écartait les bras et effleurait du bout des doigts la place à côté de lui. Le grand lit était souvent vide, la jeune femme préférant partir en plein milieu de la nuit peut-être pour chasser ou qui sait, pour voir un autre homme ? Mais parfois, il avait l’agréable surprise de toucher sa peau et de pouvoir aller l’embrasser. Léo ne devenait pas sentimental, il n’était pas amoureux de cette fille, loin de là ! Mais elle était la seule personne qu’il appréciait réellement dans le coin, la seule qui le comprenne un tant soit peu et qui entre dans ses critères. Elle était humaine, elle détestait les créatures autant que lui, elle avait des tripes et osait aller à l’encontre des principes ! Oui, Evannah était une fille qui lui plaisait. C’est pour ces quelques raisons qu’ils avaient commencés à être amants, tout en restant amis cependant, pas question d’être exclusif ou de jouer au gentil petit couple … Ils valaient mieux que ça quand même !

Ce matin-là, sa main toucha effectivement le dos dénudé de la belle Evannah. Elle tourna la tête dans le lit pour plonger son regard dans celui du jeune homme. Léo tendit la main vers son visage, caressa sa joue, ses lèvres, ses pommettes … Puis, s’approcha d’elle et la prit dans ses bras pour mieux pouvoir l’embrasser. Elle était en quelque sorte à lui, bien qu’elle ne se prive pas pour aller voir ailleurs ! Elle avait été la première à descendre dans la cave et découvrir que le jeune homme y cachait des créatures qu’il utilisait vilement comme cobayes ! N’importe qui de sain d’esprit se serait enfui en courant, tentant de sauver sa peau à tout prix. Mais elle, elle avait été bien plus futée que ça, elle s’était approchée de Léo, l’avait embrassé et lui avait murmuré sur un ton aguicheur de lui montrer ce qu’il faisait à ses créatures d’habitude.

« Salut toi ! »

Elle lui caressait le torse du bout des doigts, penchant parfois la tête pour venir l’embrasser. Ils agissaient peut-être en cet instant comme un couple, un gentil petit couple qui s’éveillerait tout en câlins et baisers … Mais dès qu’ils poseraient le pied hors du lit, ils redeviendraient les deux chasseurs qu’ils étaient : sans cœur, sans amertume, sans remords. D’ailleurs, Léo écarta le drap et quitta le lit pour aller se chercher des vêtements. Il enfila un jean, un t-shirt blanc et une veste en cuir noir. Evannah ne semblait pas pressée de bouger, elle s’était enroulée dans les draps blancs comme le font les actrices de cinéma et observait le jeune homme s’habiller. Elle se mordait la lèvre inférieure en le voyant enfiler son jean puis, elle s’avança vers lui et lui lança sur un ton amusé :

« On va s’occuper de tes créatures aujourd’hui ? »

Un rictus effrayant éclaira le visage du jeune homme, il allait effectivement s’occuper de l’une de ses créatures … Mais pas une de celles qui résidaient dans son sous-sol ! Non, il allait aujourd’hui recroiser la route d’une ancienne de ses esclaves, une sournoise et perfide petite souris qui lui avait filé entre les doigts. Léo en était malade, s’être fait duper par une créature … Le comble de l’ironie. Il se retourna donc, prêt à partir, ne lui manquant plus que ses chaussures. Il revint vers le lit et prit le menton de la belle demoiselle dans sa paume, un sourire amusé aux lèvres.

« Toi, fais ce que tu veux … si tu veux rester et t’amuser avec mes jouets en bas, je te les laisse ! Si tu veux te barrer, la porte est là … mais aujourd’hui, j’ai un compte personnel à régler avec une vielle connaissance. »

Evannah ne répliqua pas, elle savait tout de même qu’elle avait affaire à Léo ! Pour son bien-être personnel, mieux valait qu’elle ne tente pas de le persuader de l’emmener ou qu’elle ne l’importune. Léo alla chausser ses converses noires et passa devant le miroir, il ébouriffa rapidement ses cheveux courts et blonds, puis posa une paire de lunettes de soleil sur le nez. Il sortit donc tranquillement, les mains dans les poches. En bon chasseur qu’il était, il avait des armes dissimulées sur lui ! Bon, pas grand-chose … mais il était relativement rare qu’une créature attaque comme ça, en pleine journée, dans des rues peuplées d’humains. Léo savait parfaitement où il se rendait, il allait s’adosser à un mur, croisant les bras sur le torse et s’appuyant du pied contre le mur de briques.

Après un certain moment, une silhouette traversa la rue. Elle avait une taille fine, de longs cheveux sombres, une peau si claire qu’elle en paraissait translucide, de beaux yeux, des lèvres bien rouges et parfaitement dessinées. Léo sentit l’adrénaline monter, il se lança à sa poursuite, marchant à vitesse normale pour la rattraper. Grand de nature, il avait des jambes fines et élancées qui lui permettaient de faire un pas quand la belle en faisait deux. Il parvint à sa hauteur en un rien de temps, elle sentait bon, elle avait l’air si libre et si heureuse. Alors, Léo approcha le visage de l’oreille de la demoiselle et lui susurra dans un murmure presque sensuel :

« Je t’ai manqué mon amour ? »

Ce surnom était bien sûr ridicule, Léo ne ressentait que pure haine et écœurement envers la créature qu’elle était ! Il aurait été bien incapable d’aimer une telle chose … pas même humaine. Il voulait la voir se liquéfier sur place, voir ses jolies petites pommettes rougies par l’air frais et doux du matin, devenir livides. Voir dans ses yeux, cette infime flamme de joie s’éteindre. Elle lui avait échappé, après tout ce qu’il lui avait fait … elle était parvenue à trouver la force fuir ! Une fois mais pas deux, Léo était furieux, furieux n’était pas le mot à vrai dire, il voulait juste en terminer. Elle était intéressante au point de vue expérimental, il s’était bien amusé à faire ses petites expériences sur elle. D’ailleurs … il s’en souvenait très bien !

*Flash-back*

La pièce était sombre, humide et laissait flotter un arôme de sueur et de sang. La chaleur écrasait les lieux, étouffante et épuisante. Pas le moindre rayon de lumière ne parvenait en ces lieux, jusqu’à ce qu’une porte ne s’ouvre. Les sons du dehors parvinrent alors dans cet endroit sordide, puant et révulsant. Une silhouette longue et élancée descendait les escaliers, le jeune homme était blond et arborait un sourire énigmatique. Qu’allait-il faire aujourd’hui ? Comment allait-il s’amuser avec elle ? Il portait un jean, une chemise ouverte sur son torse nu et pas de chaussures. Quand il arriva en bas des marches, il exécuta un petit geste, une courbette comme le faisait les marquis dans l’ancien temps, envers la silhouette recroquevillée dans le coin de la pièce. Il explosa de rire et lança à la personne :

« Bien le bonjour, mon amour ! »

D’un pas presque dansant, il se dirigea vers la silhouette recroquevillée dans un coin, prostrée sur elle-même. Ses doigts parcoururent les épaules osseuses et squelettiques de la belle tandis qu’il se penchait vers elle. Approchant sa bouche de l’oreille de la jeune fille, il lui tint les poignets fermement et l’embrassa dans le cou. Un rire vint naître sur sa bouche à nouveau tandis qu’il s’écartait d’elle … non aujourd’hui, il ne la torturerait pas ! Elle devait s’estimer heureuse, il allait lui offrir une séance privée de son spectacle personnel. Léo l’attrapa fermement par le bras et la traîna jusqu’à une chaise, l’y jetant comme on jette un sac à patates. Sa paume se referma autour du cou fragile de la créature.

« Et dire qu’il me suffirait d’une simple pression pour t’anéantir … mais tu m’es bien trop précieuse, mon amour, tu le comprends ? Sans toi, je m’ennuierais ferme … »

Cette fois, il lui tint d’une main les deux poignets et de l’autre le menton. Venant coller sa bouche à celle de la créature, il afficha un sourire sadique en voyant l’air dégoûté de la miss. Il se recula de plusieurs pas et s’évanouit dans la pénombre, il ne revint qu’un instant plus tard, transportant dans les bras un autre corps … Un loup-garou. La suite fut atroce pour la pauvre Kristen qui fut témoin de toute la scène, contraire de regarder sous les ordres de Léo. Il joua au chirurgien, au boucher et au thanatopracteur. Quand il en eut terminé avec le loup-garou, il se tourna vers son bijou à lui, la crème des créatures qu’il avait capturée ! Il s’approcha, s’accroupit devant elle et lui murmura en ricanant :

« C’était cool hein ? Maintenant, nettoies-moi ça ! Si ce n’est pas fait avant que je rentre, tu subiras le même sort que cette chose … enfin, en pire mon amour, à toi je réserve la plus belle des fins ! »

Il leva la main et caressa la joue de la demoiselle, laissant une énorme trace rouge sur la peau blanche et livide de Kristen.

*Flash-back*

« Tu m’appartiens, ne l’oublie jamais ! »

Il avait fait basculer ses lunettes de soleil sur le nez pour pouvoir la fixer dans les yeux … elle l’avait fui, pas de chance, il l’avait retrouvée !
Revenir en haut Aller en bas
Invité Invité
MessageSujet: Re: Kristen&Léo ♣ Death in her hands Kristen&Léo ♣ Death in her hands I_icon_minitimeLun 28 Mai - 9:36

Kristen&Léo ♣ Death in her hands 185311tumblrm4huonHy4l1qc4g8vo1r3500

La peur de revivre le passé, nous rend plus forte

Avec Thor, nous avons finis notre journée de cours et nous nous apprêtons à rentrer à la maison. Nous allons pouvoir être enfin seuls. J’aime nos moments en amoureux, c’est si agréable. Il est le seul à me faire oublier ce qu’il m’est arrivé. A me faire oublier le visage de William, mon tortionnaire, celui qui m’a séquestrée durant un mois. Il m’a réduit à néant, à rien, je n’étais plus moi-même. Pourtant c’était une des plus puissantes déesses, c’est quand même moi qui ait créée la Terre et touts les êtres vivants. Je suis forte, combattante et apte à me défendre. Oui mais voilà, William a utilisé une de mes faiblesses : l’électricité et dans ces cas là, je perds mes forces et mes pouvoirs ne sont d’aucune utilité car j’ai besoin de mes forces et de mon énergie pour les utiliser.

Bien sur, voyant que l’électricité a un effet néfaste sur moi, Will s’en est empressé de l’utiliser à chaque fois qu’il le jugeait nécessaire, c'est-à-dire, à chaque fois que je refusais de lui obéir ce qui arrivait très souvent. Au début, j’ai essayée d’y résister mais la douleur était trop grande et mes forces diminuaient de plus en plus. A la fin, je n’avais plus la force de lui résister et je subissais ses coups sans rechigner. Lui, croyait que je lui étais soumise, il n’avait pas tord au final, mais en réalité, je n’avais plus rien à quoi m’attacher dans mon existence. Je n’avais plus rien, je n’avais plus Thor, plus ma famille, mes amis. Alors à quoi bon résister, quand il m’a plus rien ? Mais j’ai eu tord car Thor m’a sauvé et m’a montré qu’il m’aimait et m’aimerait toujours.

Depuis ce jour, j’essaie de remonter la pente grâce à l’homme de ma vie. C’est dur, mais j’essaie petit à petit, à commencer par travailler. Je travaille dans une université, celle de San Francisco, comme professeur d’océanographe. Bien sur, Thor travaille avec moi, comme physicien. Il est toujours avec moi, la preuve nos horaires ont été arrangés pour qu’on soit toujours ensemble. Aujourd’hui, nous avons finis à 16h et nous marchons sur le campus main dans la main, quand Thor dit :

- Ah merde, j’ai oubliée mon pc dans l’amphi. Je vais le chercher, j’en ai pas pour longtemps. Attends-moi là.

- Très bien, mais fais vite.

- Promis. Je t’aime, dit-il en m’embrassant.

- Je t’aime, dis-je en y répondant.

Je le laisse partir et marche tranquillement vers la sortie, quand soudain je sens un souffle chaud dans mon oreille et une voix qui me fait frémir, se fait attendre. Sa voix me glace le sang et ma tête se retourne vers cette voix pour enfin voir le visage de mon pire cauchemar : Will.

Comment il m’a retrouvé ? C’est impossible, il ne peut pas être là et pourtant, si. Je sens mon cœur défaillir et je n’ai envie que d’une chose : courir voir Thor. Mais Will m’en empêche en disant que je lui appartiens et que je ne dois pas l’abandonner. Ma rage et ma colère me font faire une chose que je vais sans doute regretter. Je le gifle de toutes mes forces :

- Je ne t’appartiens pas et je ne t’appartiendrais jamais !!!!!!! Le seul homme à qui j’appartiens, c’est Thor. Et tu ferais mieux de déguerpir si tu tiens à la vie. Tu ne m’auras plus jamais !!!! Tu m’entends !!! J-A-M-A-I-S !!!!!!!

Soudain des nuages sombres apparaissent dans le ciel et des orages menacent d'éclater sous l'effet de ma colère. J'en fiche d'utiliser mes dons, après tout la magie a été révélée par les monstres de sorciers, alors je peux en faire usage pour me défendre contre un monstre.
Revenir en haut Aller en bas
Invité Invité
MessageSujet: Re: Kristen&Léo ♣ Death in her hands Kristen&Léo ♣ Death in her hands I_icon_minitimeJeu 7 Juin - 7:52

Kristen&Léo ♣ Death in her hands Tumblr_m1czpz7yT21r5ug8b
Elle se tenait là, à quelques pas seulement de lui, elle avait l’air de vivre une vie normale … comment osait-elle ? Elle agissait comme une humaine, se faisait passer pour telle, mentait à tout un chacun et trompait tout le monde. Léo ressentait une rage puissante contre elle mais il n’était pas de mauvaise foi envers lui-même, s’il la haïssait de chaque parcelle de son être, c’était car elle lui avait échappé. Aucuns de ses jouets n’en avaient le droit, une fois à lui, ils le restaient ou périssaient. C’était comme ça, c’était les règles du jeu. Avez-vous déjà vu l’ours en peluche d’un enfant se faire la malle ? Avez-vous déjà vu la Barbie d’une petite fille, malgré que celle-ci lui arrache la tête et lui mord les pieds, fuir à toutes jambes ? Quand on est une distraction, un simple jeu dans la vie des autres, on subit et on se tait. Léo était bien décidé à le faire comprendre à cette vaux-rien … elle ne méritait pas de vivre heureuse, méritait-elle seulement la vie ? Il s’approcha donc à grands pas d’elle et lui susurra des mots qu’elle détesterait à l’oreille.

La gifle le surprit, évidemment. Qui s’attendrait à ce que cette chose frêle, fragile et inoffensive, passe à l’attaque ? Les yeux de Léo s’emplirent d’une noirceur profonde, trahissant la rage et la colère qu’il éprouvait en cet instant, il aurait pu l’anéantir là … sous les yeux des passants, sans problèmes. Elle l’avait bien cherché ! Et une seconde, il eut envie de l’attraper au cou, la plaquer contre le mur et la laisser se débattre seule, en vain. Mais non, il était bien plus sournois que ça, bien plus intelligent et futé. Une simple créature ne l’aurait pas, pas deux fois ! Le chasseur vit les nuages dans le ciel mais ne s’en formalisa pas, qu’allait-elle faire ? Faire tomber une averse ? Oh … ça serait dommage, il serait mouillé ! Léo profita de la gifle de la demoiselle pour jouer le jeu, la piégeant avec ses propres armes.


« Mais … mais tu m’as trompé avec ce Thor ! Tu pourrais au moins m’expliquer ! »

Il s’amusait de cette situation, jouant tout cela comme s’il était au théâtre. L’on dit que le stade de l’égocentrisme se termine or, Léo était persuadé qu’il n’était jamais dépassé ! Les êtres humains sont comme ça, égoïstes et égocentriques. La preuve, dans cette rue, personne n’avait relevé leur dispute … combien de couples voit-on se querelle sur notre route ? Va-t-on s’arrêter à chaque fois pour savoir s’il ne s’agit pas d’une déesse poursuivie par un chasseur ? Non, je ne pense pas. Et cette fois-ci n’était pas différente des autres. Kristen l’avait cependant sous-estimé, croyait-elle qu’il était idiot ? Ou irréfléchi ? Il savait ce qu’elle faisait, comment elle le faisait et ce qu’il fallait faire pour la calmer. Aussitôt qu’il eut lâché cette phrase, il s’empara du bras de la belle brune et l’attira à lui, elle put sentir tout contre son ventre un appareil froid et métallique, la voix parsemée d’amusement du jeune homme murmura alors à la jeune fille :

« Tu sens ce qui nous relie ? Non … je ne parle pas de ce lien de pure haine que nous avons l’un pour l’autre. Je ne te parle pas non plus du passé que nous avons en commun … je te parle du pistolet électrique que je tiens à la main. Tu sais, ces choses peuvent envoyer une dose considérable de courant dans le corps d’un être et c’est amusant … je l’ai réglé sur la dose maximale, si bien qu’un coup de jus trop puissant pourrait te faire … »

Le pouce de Léo pressa la petite gâchette, l’électricité passa de l’appareil dans le corps de la belle qui se croqua de douleur dans un réflexe purement défensif. Le jeune homme s’empara d’encadrer le corps de la jeune fille de ses bras, jouant sa petite comédie pour que les passants tracent leur route, sans se soucier de ces deux énergumènes qui semblaient se retrouver après une longue période d’absence mutuelle. Il cria presque :

« Je sais que c’est douloureux mon tendre amour … viens, allons nous réconcilier ! »

Son sourire sadique se dessinait de plus en plus sur ses lèvres, il profita de la faiblesse de Kristen, touchée par le courant électrique, pour l’emmener dans une petite ruelle adjacente. Dans celle-ci, pas âme qui vive, personne pour venir semer le trouble. Le chasseur plaqua la belle contre un mur et vint déposer ses lèvres sur celles de la belle brune, ses mains tenaient les poignets de la demoiselle fermement serrés tandis qu’il pressait son corps sur celui de Kristen. Ses lèvres écrasaient celles de la créature, leurs dents s’entrechoquaient parfois et il ne pouvait s’empêcher de sourire. Quand il la lâcha, il s’essuya la bouche du revers de la manche et murmura :

« Tu m’as manqué amour … »

Il se recula d’un pas, s’adossa au mur d’en face et y appuya la semelle de sa chaussure. De sa poche, il extirpa un paquet de cigarettes et en sortit une. Entre deux doigts, il la glissa fébrilement entre ses lèvres et l’alluma, elle commença à se consumer. Son regard ne quittait pas Kristen, elle était juste en face de lui, dans sa main gauche, il tenait le pistolet électrique et elle savait parfaitement qu’un poignard séjournait gracieusement à l’arrière de sa chemise. Si elle tentait de fuir, il n’hésiterait pas à lancer le couteau … et elle savait à quel point il visait bien. Autrement dit, elle allait devoir rester là un petit moment pour discuter avec lui, il releva un regard noir et ravageur vers elle et grogna presque entre les dents :

« Ne redis plus jamais ce que tu as osé dire dans cette rue devant tout le monde ! Tu n’es qu’une créature … tu m’entends ? Qu’une chienne galeuse et tu ne mérites ni mon attention ni mon attachement. Mais, tu m’as échappé et je dois reconnaître que tu es moins idiote que tu n’en as l’air. Alors … dis-moi ange de mes nuits endiablées, qui t’as aidé à t’enfuir ? Et n’essaies pas de me cacher la vérité, nous savons très bien tous les deux que tu es et que tu resteras toujours une véritable loque … seule, tu aurais été incapable de te sortir de mes griffes. Qui donc s’est introduit chez moi et a osé perturber la partie ? »

La vie n’était qu’un jeu, un vaste plateau d’échec. Lui, était le roi. Kristen était la reine. Et cette ombre qui planait au-dessus d’eux, ce misérable cafard qui avait osé entrer chez Léo, descendre dans sa cave et lui voler ses jouets … c’était sans aucun doute le fou ! Le fou du roi et comme tout le monde le sait, quand le souverain n’est plus amusé par les pitreries de son laqué, il le fait pendre haut et court. Léo n’en était pas encore là, il se contentait de tourmenter sa belle petite créature, cette chose à la fois douce et fragile mais en même temps écœurante et repoussante à ses yeux. Pour bien appuyer ses propos, il glissa sa main libre dans son dos et en extirpa son poignard, il le fit gentiment tournoyer dans la main, comme seuls les chasseurs en étaient capables.

« Tu sais … j’aurais beaucoup de peine d’abîmer un si beau visage ! Tu es si belle, c’est presque déplorable que tu sois l’une de ces immondices ! Si tu n’en avais pas été une … si seulement tu n’en avais pas été une. Mais ce n’est pas de ta faute en un sens, tu n’as pas demandé à naître misérable … et c’est pour cette raison que je ne t’en veux pas personnellement. Je ne t’en veux qu’à titre de créature, le comprends-tu mon ange ? »

Il esquissa un nouveau sourire, la surnommer « amour », « mon ange », « ma beauté » ou « mon cœur » ne faisait qu’attiser la haine qu’elle lui portait et à vrai dire, il adorait ça …
Revenir en haut Aller en bas
Invité Invité
MessageSujet: Re: Kristen&Léo ♣ Death in her hands Kristen&Léo ♣ Death in her hands I_icon_minitimeDim 17 Juin - 9:00

Mais pourquoi le Chaos m’a crée ? Pourquoi il m’a donné la vie ? Si c’est pour que je souffre maintenant. S’il avait besoin de moi, pour créer la Terre, je pense honnêtement, qu’il aurait pu le faire lui-même. Il a des dons si puissants qu’il pourrait détruire la Terre d’un claquement de doigts. Alors pourquoi moi ? Qu’est ce que je lui aie fait ? Pourquoi il a permit que William me capture et me torture comme un animal ? Tant de questions qui resteront sans répondre, tant que William ne payera pas pour ses crimes.

Mais pour le moment, je paie ma fuite et mon exil vis-à-vis de William. Je pensais que partir loin de lui, suffirait à me sauver la vie, mais j’ai eu tord. William est un humain très malin et j’ai eu tord de le sous-estimer. Maintenant, j’en paie le prix, et le prix fort. Je suis entre ses mains et je ne sais pas comment m’en sortir.

William m’a serré contre lui, et le sentir près de moi, me donne la nausée et les souvenirs passés me font mal. Je ne voulais pas revivre ça, plus jamais. J’essaie de bouger, de me détacher de lui, mais il me tient fermement contre lui et soudain je le vois sentir quelque chose de sa poche et une pression froide touche mon ventre.

Je frémis de douleur et de terreur quand William me dit que c’était un pistolet électrique et qu’il allait s’en servir sur moi. L’électricité, un de mes deux points faibles physiques.

- Tu crois me faire peur, Will. Je n’ai pas peur de toi.

Evidemment c’est faux, enfin un peu. J’ai peur qu’il me tue en utilisant une décharge trop forte, car il l’a mise au max. mais sa décharge violente me fait perdre un peu conscience. William me transporte jusque dans une ruelle sombre et vide de monde. J’ai peur de ce qu’il va me faire, c’est un vrai pervers. Je sais de quoi je parler pou avoir subir ses envies sadiques et sexuelles. Et cet instant n’échappe pas à la règle.

William me coince contre le mur en brique et tient mes poignets fermement contre sa main, m’empêchant de faire le moindre geste, de l’autre il tient toujours le pistolet. J’ai envie de hurler, mais mon esprit ne répond pas à cause de la décharge. Puis William commence à m’embrasser sur la bouche. Ses lèvres se pressent contre les miennes, sa langue cherche une ouverture dans ma bouche, mais je ne la laisserai pas entrer.

Mécontent de ne pas avoir eu ce qu’il voulait, il veut me détruire psychologiquement en disant que je suis un monstre qui ne mérite pas de vivre, ni d’être heureuse et que je n’aurais pas du m’enfuir de chez lui et que je vais payer. Pour être honnête, ses paroles ne m’atteignent plus, grâce à Thor qui m’a fait revivre et me fait répéter chaque jour, le bonheur qu’il a de m’avoir à ses côtés et que je suis tout pour lui.

- Tu peux dire ce que tu veux, tes paroles ne m’atteignent plus. Tout être vivant a le droit de vivre sur cette Terre que j’ai crée. Même des êtres immondes comme toi. J’ai plusieurs millions d’années et j’ai vécue des choses que tu ne vivras jamais dans ta vie d’humain misérable.

Je ne sais pas ce que mes paroles ont produit sur lui, mais la seconde d’après, j’attends un homme hurler :

- Ne touche pas à ma femme, misérable humain !!!!!!

William est projeté contre un mur et des bras musclés me soulèvent et m’entourer de ses bras. C’est mon Thor, l’homme que j’aime. Il m’a sauvé de mon tortionnaire et me tient dans ses bras :

- Tu vas bien mon ange ?

- Je me sens faible. Will a utilisé l’électricité contre moi. Il me faut du temps pour m’en remettre.

- Je vais le tuer.

Je me blottis contre lui et essaie de reprendre des forces, pendant que Thor me protège, tenant son marteau dans une main :

- Hé toi Immondice d’humain, si tu touches à ma femme encore une fois. Je te tue. Ton électricité ne me fait rien, alors tu ferais mieux de ranger ton jouet de gamin.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
MessageSujet: Re: Kristen&Léo ♣ Death in her hands Kristen&Léo ♣ Death in her hands I_icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas

Kristen&Léo ♣ Death in her hands

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Forum test  ::  :: 
CENTRE-VILLE
 :: 
Rues & Ruelles
-