[size=24]Cher journal
Mon histoire est bien vieille, mais je suis dans l’incapacité de tout raconter. Ce que je veux dire par là c’est que je peux réciter que les 100 dernières années de ma vie. Et pourtant je suis bien plus vieille plus que ça. C’est juste que je suis dans l’incapacité de pouvoir dire mon âge réel. Ni l’écrire bien entendu, tout cela à cause d’un sort. Tout ce qui peut me rapprocher de ma véritable identité s’efface brusquement, je ne peux dire à personne QUI je suis, ou plutôt ce que je suis. Cependant je peux raconter ce que j’ai vécut depuis 100 ans … depuis que j’ai une âme. Alors je vais commencer par là, car je veux laisser un trace écrite. Un long siècle d’humanité ça se fête non ?
A ma tendre humanité
Je peux commencer tout d’abords par décrire l’endroit. Une vieille cabane en Ecosse. Un ouragan se passe et je suis au centre de ce vent magique. Je me souviens d’avoir ressentit une chose s’incruster en moi sans que je puisse le contrôler. Elle prend place dans un endroit que je ne connaissais pas. Devant moi un sorcier affaiblit la main tendu dans ma direction. Je sors du cyclone maintenant sans puissance qui ma tenu prisonnière environ deux bonnes minutes. Autour de moi un massacre sans comparaison. Oui j’ai tué ces gens autour de moi. Comment ne pas faire autrement, c’est dans ma nature de détruire la bien. C’est étrange tout d’un coup je ressens comme un tournis en voyant tout ce sang. Un sentiment indescriptible me ronge tout doucement mais sans plus. Peut être que le but de cette tornade magique n’est rien d’autre que m’assommer un petit coup.
« Tu vivras avec ça démon ! Jusqu’à ce que l’un de mes descendants décide de te libéré, mais cela n’arrivera pas ! »
Devant de telles absurdité je me contente simplement de rire comme il se doit, c'est-à-dire d’un rire démonique et de lui arracher la tête à l’aide de mon souffle de feu. L’odeur de chair bruler me monte aux narines. L’odeur des cheveux aussi, mais une réaction contraire à l’habitude me prend au cœur. Alors contre toutes attentes ou habitudes j’ai vomis. J’ai réussis à sortir je ne sais pas comment des décombres de cette cabane. Mais une chose est sure je n’avais plus rien dans l’estomac. Alors utilisant ma dernière once de magie je brûle dans mon souffle l’ensemble de la cabane. Cracher du feu me fait du bien … en temps normal. Là quelque chose s’empare de moi et sans comprendre des mots me sortent de la bouche
« Mais qu’est ce que j’ai fais ? »
Il m’a fallut une décennie pour comprendre ce qui m’était arrivé ce jour là. Dans cette tornade aux apparences inoffensive à eux des dégâts bien plus désastreux. Je suis tombée dans l’inconscient durant cinq semaines, des hommes et des femmes m’ont retrouvé devant la cabane en flamme. Ils ont crue que j’étais une rescaper et que je suis tombée dans les pommes suites aux fumées. Ils m’ont emmener à l’hôpital comme il le pouvait et m’ont laissé là. Un membre de la famille venait me voir tous les jours espérant que je me réveil pour que je puisse leur raconter ce qui c’est passer dans cette cabane. Ils ont crut que j’étais morte, les médecins n’osaient prononcer le mot coma, car à l’époque c’était mal vue. C’est qu’à l’époque entre les deux guerres la médecine n’était pas aussi développé que ça.
Alors autant dire que quand j’ai enfin ouvert un œil les médecins ont crut à un miracle de dieu. J’ai eu qu’une envie, rigolé face à une telle ignominie. Dieu même si il est triste face à ce que subit les humains est incapable de réagir. Alors que nous, les démons nous faisons tous pour que la terreur s’installe encore plus. Les médecins font tous les tests primaires suites à mon réveil. Un dialogue c’est alors installé
Médecin : « Il n’y avait aucune trace expliquant votre sommeil aussi long. »
Je l’observe un long moment et réalise une chose, est loin d’avoir tord. Je suis une immortelle, c’est un don que j’ai de naissance. Alors dormir aussi longtemps est une chose bien perplexe à mes yeux. Et je me souviens alors de ces cinq longues semaines de sommeil. Ce n’était rien d’autre que de la pure torture. Je me suis souvenue de toutes ces victimes que j’ai torturé, tué par plaisir ou besoins. Je place ma main à ma bouche horrifier, j’ai ressentis par ces cinq longue semaines une chose qui m’est inconcevable d’avoir … du remord et de la souffrance. Je me retiens d’hurler, c’est impossible, le mal est ma nature. Mais le mal justement ne doit pas vivre. Comment ? Comment puis-je avoir des avis aussi contraire dans mon esprit. Je me sens sur le point d’exploser
Médecin : « dit moi qu’elle est votre prénom ? »
Ah peut être qu’en le prononçant alors je m’en sortirais, de tout ça. Alors j’ouvre les lèvres, un sourire accompagnant le futur son. Mais avec effroi aucun son ne sort. Je suis même bien incapable d’articuler mes lèvre pour former mon prénom. Non c’est improbable comment cela est possible ? Je veux que son regard se remplit de peur rien qu’en prononçant mon prénom. Mais j’en suis incapable. Que se passe-t-il ? Alors je veux lui crier dans la figure mon statut ! Je ne suis pas n’importe qui, tous les démons sont à ma merci je suis… oui je suis. Je suis incapable de le dire. Je me vois sombrer dans la rage folle et s’en attendre comme toujours je commence à utiliser mon souffle magique.
Si je suis incapable de faire connaitre la peur par mon prénom alors mes pouvoirs le feront à ma place. Je suis sure le point de tuer ce médecin, par pur délice, plaisir. Mais ma main s’arrête juste à temps. Je viens de sauver cet homme, le bien est fait.
Il m’a fallut un certain temps pour analyser le sort que j’avais subit. Ce que je veux dire par là, c’est que j’ai très vite comprit que ce qui m’étais arrivé n’était pas une tornade dans le simple but de donner un malaise. Non elle est bien plus vicieuse que ça. Cette tornade ma donner ce qui est improbable pour tous les démons. Une âme et une humanité et seul un héritier de l’homme peut briser le sort. A celui qui lira ces lignes. Rigole si tu veux, mais quand tu as passé tant d’année à torturé des gens quand les remords te remonte à la tête tu peux sombrer dans la folie.
La folie, voilà dans quoi j’ai presque sombré durant dix ans. Mais une question me venait en tête sans arrête. Pourquoi m’avoir laissé en vie ? Si cet homme à été capable de me doter d’une humanité et d’une âme il avait la puissance de me tuer. De me réduire à néant. La malgré mon âme je peux encore vivre ma vie. Je fais le bien car j’en suis forcé. Le remord est une chose trop cruelle à vivre. Mais je continue à traverser la Terre et Outremonde sans aucun soucis. Qu’est ce qui à retenu l’homme de me tuer ? L’humanité ? Non car si il avait agit avec humanité, il aurait tué la démone que je suis.
L’amour, voila la réponse que j’ai trouvé. Il m’a fallut du temps et beaucoup de recherche. Mais j’ai vite comprit que l’homme qui ma jeter ce sort était amoureux de moi. Il m’a vue à l’œuvre mille et une fois. Il a essayer sans que je le sache à me ramener vers le droit chemin, mais je n’avais pas fait attention à lui. Il a découvert qui j’étais, ce que je représente dans le bas monde. Prit de désespoir il à monté en plan atroce. Il à d’abords tout fait pour avoir une descendance caché. Il n’a pas violé une femme, non il était trop bon. Il a chercher une femme qui voudrait porter son enfant. En échange il la couvert de richesse et d’une protection magique imparable. L’enfant sera élevé dans la magie et fera apprendre à ses futurs enfants l’unique sort capable de me libérer de mon âme et de mon humanité. Une fois cette partie du plan réalisé, l’homme à préféré me donner son âme et son humanité à travers une tornade.
Remplit d’un amour malsains il a donner sa vie pour faire régner le bien en maître dans mon conscience. Cet homme à vécut jusqu’à sa mort un amour maudit et moi si son héritier ne me libère pas, je vais vivre une immortalité remplit de douleur.
La magie est maintenant connue de tous. Je ne peux que me réjouir au fond de moi. Plus je vieilli plus mon humanité c’est incrusté en moi. Le bien est maintenant est une chose plus naturel à faire. J’ai vite comprit que pour empêcher le sort de se briser celui est munie d’une grande protection. Il fait tout pour que je sois incapable de dire mon véritable prénom à quiconque. Il est impossible de dire mon statut et l’âge que j’ai. Je ne peux décrire ma famille, ni dire si j’ai un frère une sœur. Alors très vite j’ai dut inventer une identité à Outremonde. Ma carte indique que mon prénom est Lily, le deuxième contient la lettre P. Seul indice que je peux laisser sur mon vrai prénom.
Le meilleur moyen que j’ai trouvé pour me reprendre de mes pêcher n’est rien d’autre que de sauver des vies. Je me suis mise donc médecin dans les hôpitaux de la Terre. Je me vois même à sauver des héritiers de mes anciennes victimes et à chaque fois que je sauve ces personnes les remords s’apaisent. La folie commence à partir au loin, j’arrive de nouveau à penser comme je le veux. La seule différence c’est que le mal est devenu le bien. Cela ne me dérange pas car j’ai une âme et une humanité. L’âme d’un homme qui m’a aimé à en mourir. Mais je sais que la véritable moi aurait envie de vomir de la chair bien fraiche.
Pourtant un espoir ce libère tout doucement en moi. C’est pour ça que j’écris ce journal. Voila un siècle que j’ai disparut de ma véritable demeure et je maintenant certaine que des personnes en particulier partiront à ma recherche. Mon âme lutte, quand je sent l’une d’elle je prends la fuite, mais le démon en moi essaye de laisser une trace pour qu’on me retrouve et qu’on me libère.
Une chose est certaine, si on me libère alors trembler, car mon réveille sera sans aucun doute votre pire enfer.